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74,46km – 10H12’
Altitude : 139m
J’ai omis hier de vous parler d’un attrait alléchant de Budapest: les Bains thermaux qui font de cette capitale, une ville thermale: 118 sources naturelles d’eau chaude alimentent ses bains. Mais ce matin, à défaut d’avoir le temps de profiter des vertus bienfaitrices de ces eaux thermales, Serge prendra une douche froide, car la pluie a fait son retour. Et avec plus d’une corde à leur arc, les tours - operator proposent des voyages spéciaux « dentiste », où vous pouvez vous faire faire des soins, ou bien vous faire refaire toute la dentition pour des prix fort intéressants, comparativement à la France. Par manque de temps, et face à son objectif, Serge restera avec sa dent en moins jusqu’à notre retour , maintenant…la vie n’est pas toujours bien faite !
Ludo et René sont au départ, tandis que le reste de l’équipe s’octroie entre 15 minutes pour ma part, et 1H00 pour Thomas, de sommeil en plus.
On avance, on avance et on a assez de carburant, même si le prix du gazole est de l’ordre de 1,20€ au plus bas. Ce tarif est le plus cher que nous ayons vu, par rapport aux autres pays traversés.
La Hongrie et ses villages, où tout est propre et desquels « rien ne dépasse », m’apparaît un peu oppressante. Vous avez toujours l’impression que votre passage va « déranger » le paysage, les rencontres sont rares et les habitants que nous croisons guère souriants, il faut sans doute prendre le temps de briser la glace. Lorsque je demande lors de mes arrêts si la personne parle anglais ou français, et que ce n’est pas le cas, je sens que ce n’est pas simple, et qu’il serait tout de même plus sympa que je parle hongrois ! Mais moi, j’aimerais bien…et j’ai pensé à un système de capteurs à installer sur le cerveau et pendant la nuit, en se passant des méthodes d’apprentissage, via un média numérique relié à ces capteurs, nous pourrions ainsi intégrer une langue étrangère en une nuit… C’est un doux rêve, qui n’existe que dans mon imagination, dommage, car il est vrai que je suis toujours aussi frustrée de ne pas pouvoir mieux communiquer, notre langage des signes et les dessins sur papier ayant leurs limites !
René, le doyen du groupe, veille sur les jeunes depuis 2 jours, et aujourd’hui nous les avons laissés voler de leurs propres ailes aux commandes du Ducato, dans la traversée de Szekesfehervar (ville de 100 000 habitants), et sur le reste de l’après-midi, auprès de Serge. Ludo dira que René leur a manqué, et oui, l’expérience parle… mais ils se sont très bien débrouillés, en tout cas, Serge est très content, avec quelques douleurs subsistantes au niveau du genou gauche. Il me parle de dénivelé, j’avoue que je souris… mais Training Center, logiciel de chez Garmin, montre effectivement que la journée n’a pas été plate, avec une succession de 7 petites bosses de 100m à 175m de dénivelé, et un vent qui le fauche de côté. Un peu de monotonie dans cette journée, et ce soir, Serge a envie d’écouter la chanteuse Pink, sans doute pour voir la vie en rose. Mais pour l’heure, il est temps d’aller se coucher, il est 20H00. Bonne nuit, Serge.
Tracé du jour avec Google Earth Ville : Polgardi GPS : N 47.03’12.1° E 018.18’17.5 ° |
