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61,54km – 8H36’
Altitude 3m
Une petite journée en kilomètres, mais toute en densité. Avec des bosses et encore des bosses pour Serge, une attention accrue de l’équipe accompagnante et un repérage riche en demi-tours. Traverser les grosses agglomérations n’est pas simple, surtout dans les nœuds routiers et autoroutiers, je me répète au risque de vous lasser, mais sans doute pour vous faire mieux sentir que Lisbonne ne sera pas une ville où nous pourrons pénétrer les vieux quartiers qui font le charme de cette capitale, non que nous ne soyons pas intéressés, mais l’objet de notre passage ne nous le permet pas !
Courir après les kilomètres, courir après les heures qui défilent et le temps qui passe, et avancer chaque jour quoiqu’il arrive sans relâche, jamais.
Serge arrive sous un beau soleil, le vent de la matinée a cessé, le voile nuageux de ce début d’après-midi s’est évaporé.
Après Queluz, nous rejoignons la côte et la Tour de Belem par Linha-Vera et Algès, l’accès au bord de mer est à ce niveau et sur plusieurs kilomètres obstrués par la voie ferrée qui longe l’avenue da Brasilia côté mer et l’avenue de India côté ville. Serge devra prendre le pont piétons qui mène à la tour, et sur 6km, il existe 4 ponts piétons et 3 autoponts interdits à ces mêmes piétons. Il faut donc calculer son coup, pour tomber à pic, et atteindre la Tour de Belem à pied ne s’improvise pas !
A Algès, un coureur qui a participé au Marathon de Lisbonne, la semaine passée, encourage Serge.
Aborder Lisbonne, ou Lisboa en Portugais, par une entrée sur l’embouchure du Tage, ne pouvait pas être mieux. Les promeneurs profitent de la douceur hivernale, pas de flots de touristes en cette saison.
L’équipe aura tout de même passé une trentaine de minutes à faire des photos, Philippe à tourner quelques images. Le temps d’admirer :
-   La Tour en elle-même,fût construite au XVIème siècle, au milieu du Tage, pour veiller sur l’entrée de la ville, car par cette voie fluviale, arrivaient les caravelles et les galions qui transportaient or et épices. La position de la Tour sur le rivage semble être la conséquence d’ un tremblement de terre.
-   Le monument des Découvertes, qui symbolise la grande époque des aventuriers navigateurs, durant laquelle le pays partit à la conquête du nouveau monde.
-   L’impressionnant pont du 25 avril, inauguré en 1966 et long de 2278m qui concrétise l’envergure de ce fleuve.
A 17H00, notre trio (les « Dupondt » et moi°, prenons la route pour reconnaître la sortie de la ville : 20km en 1H00, nous ne pouvons que nous réjouir du fait que Serge passera son chemin, un dimanche matin sur les routes lisboètes.
Encore une belle journée. Toute l’équipe va bien et vous passe le bonjour depuis Lisboa.
Demain, nous longeons le Tage par la N6, avant de bifurquer vers le quartier du Casino et de l’Aquarium, jusqu’au Pont Vasco de Gama. Puis Nationale 10, vers Villa Franca, pour pouvoir traverser le Tage à pied, car les 2 ponts de Lisbonne sont routiers et même ferroviaire, pour le pont du 25 avril, mais en aucun cas « piétons » ; pour traverser le Tage à ce niveau, il faut prendre des navettes fluviales.
Ville : Lisboa GPS : N°38.69302° W009.21386° |
